Dresscode Smart Casual – Si tu ne sais pas vraiment ce que signifie Smart Casual : pas de panique. Tu n’as rien raté. Le dresscode Smart Casual n’est rien d’autre qu’une désignation courante pour une tenue que chacun a déjà adoptée très souvent sans le savoir. Plus bas, tu trouveras des Do & Don’t clairs pour les cas douteux en matière de style Casual.

En bref : un dresscode comme le Smart Casual définit les exigences d’une tenue adaptée à l’occasion. Pour le « Smart Casual », il s’agit d’événements qui ne sont pas officiels et relèvent plutôt du temps libre. Pour autant, la mention « smart » n’accorde pas une liberté totale dans le choix des vêtements – il existe donc un certain cadre stylistique.

Comprendre ce code peut être difficile pour ceux qui, dans leur vie privée, n’attachent pas une importance particulière à leur apparence – une attitude qui, au demeurant, se défend.

Mais si quelqu’un invite des convives chez lui sous le dresscode Smart Casual, il attend une marque de considération particulière dans la tenue, et, en tant qu’hôte, il se montre lui‑même à un niveau plus élevé.

Celui qui est « mal » habillé et ne respecte pas le dresscode ne sera certes pas exclu, mais il risque de mettre les pieds dans le plat avec son apparence. Quand est‑ce le cas ? Explications ci‑dessous.

Il vaut la peine de se pencher au moins une fois sur la question – et de préférence à temps. Il n’y a en réalité que quelques détails à prendre en compte.

• « Smart Casual » – la traduction littérale renvoie à une tenue de loisirs choisie avec une sélection réfléchie.
• Un certain standing est inévitablement à respecter.
• La plus grande erreur consiste à croire que l’on peut simplement garder sa tenue de la journée et se précipiter à l’invitation avec le même outfit, sous prétexte qu’il s’agit « de toute façon de loisirs ».

Mieux vaut y réfléchir à l’avance et se changer consciemment chez soi ! Mais rassure‑toi, les tenues Casual ne sont pas un livre hermétique.

L’exemple d’un t‑shirt issu d’une tendance ultra‑actuelle illustre bien la difficulté. Son adéquation en contexte de loisirs ne fait aucun doute – mais répond‑il à une certaine élégance, à un niveau un peu plus élevé ? La réponse est : avec réserve.

À présent, chaque détail compte. Les hommes plus jeunes ont clairement la vie plus facile lorsque le vêtement en question est plutôt associé à leur génération – comme ce fut jadis le cas pour le jean. Mais cela remonte déjà à plusieurs décennies.

Pour les hommes de « midlife » d’alors, porter un jean dans le cadre de ce dresscode aurait été à peu près l’équivalent, aujourd’hui, d’apparaître en style rappeur informe : un faux pas qui, pour les générations plus jeunes, se relativise à nouveau dans une certaine mesure, selon les détails.

Si l’on transpose maintenant le dresscode d’une autre « ère », il faut constamment l’adapter : le jean n’est pas seulement autorisé pour les hommes d’âge moyen, il peut même être qualifié de « smart ».

Qu’il arrive avec une casquette portée à l’envers, même signée par le designer le plus célèbre, ne convient pas. On le pardonnera à un jeune de vingt ans, à condition qu’il maîtrise bien ses associations. Quant aux quadragénaires courroucés à qui l’on reproche encore aujourd’hui de porter un jean, on peut les « rassurer ».

Les jeans, avec la diversité de leurs coupes actuelles, diffèrent aussi fortement les uns des autres en ce qui concerne la mention « Smart » du dresscode.

Un point important est, d’une part, la profondeur de la couleur. Quand il n’y a pas d’effet stone‑washed et que la couleur est uniforme et bien « saturée », on répond davantage aux exigences d’élégance. Celui qui choisit en plus consciemment un noir profond ou un bleu marine gagne automatiquement plus de marge de manœuvre sur les autres aspects.

Le dernier point de réflexion concerne bien sûr le haut, les chaussettes et les chaussures – et cela vaut aussi pour tous les autres types de pantalons que le jean. Celui qui opte également ici pour les alternatives les plus élégantes peut respecter le dresscode même en jean, même s’il n’est plus tout jeune.

Cependant, l’âge doit être consciemment intégré dans toute réflexion sur le Casual Style et, en cas de doute, la règle est : mieux vaut renoncer aux tendances.

L’objectif est d’atteindre le niveau d’un costume décontracté. Sans cravate ni nœud papillon, bien entendu. Même parmi les costumes, il existe des modèles qui relèvent des événements informels ou des loisirs.

En ce qui concerne les matières d’un costume, il n’y a aucune restriction : tout est permis, tant qu’il ne s’agit pas de « modèles spéciaux » comme les costumes en jean ou très fortement à motifs.

Il est tout à fait possible que, dans les prochaines années, les oiseaux de paradis des années 70 fassent leur retour en vitrine. Le lin est, pour le Smart Casual, un excellent conseil, que ce soit pour la chemise, le pantalon ou le costume. Ce matériau porte en lui, en règle générale, le « Smart Casual‑effet » – à condition qu’il s’agisse de coupes plutôt classiques.

Il faut également tenir compte de l’âge apparent du porteur, tout comme de sa stature :

• Avec un début de calvitie au début de la trentaine, l’impression d’ensemble est tout simplement différente de celle d’un homme qui, par miracle, n’a toujours pas un cheveu gris à la mi‑quarantaine et dont les rides restent discrètes.

C’est sans doute injuste, mais c’est un fait : le second peut se permettre davantage de fantaisies très tendance que son jeune « concurrent ». Il en va de même, bien sûr, pour les femmes.

Voici maintenant des exemples concrets de looks Smart Casual pour donner une idée plus précise à ceux qui hésitent :

• Un veste de costume ou blazer bien assorti à la chemise et au pantalon est un choix sûr.
• Pour les pulls, tout dépend du style du modèle concret – prudence donc. Les capuches sont exclues. Bien sûr, la météo joue aussi un rôle. Une garden‑party en plein été implique d’ôter la veste.

La chemise ou le haut gagnent alors en importance.

• Une chemise ou un t‑shirt à col ne peut pas être une erreur ; les avis divergent sur les polos classiques. Un bon modèle qui s’en inspire reste une valeur sûre.
• Il suffit de veiller à une certaine élégance et d’exclure absolument les débardeurs sans manches ou les fameux « marcel ».
• Les chemises à manches courtes sont l’option la plus sûre en été.

La lumière du jour, lorsqu’il s’agit d’une fête en journée, offre encore plus de latitude :

Pour une tenue de soirée, les chaussures noires s’imposent, tandis que le beau temps et un cadre extérieur appellent presque des chaussures blanches ou beiges.

La couleur des chaussettes peut briser irrémédiablement la meilleure harmonie entre chaussures et pantalon. Idéalement, la teinte se situe entre les deux et crée ainsi le lien. Quand on parle ici d’« idéal », c’est que l’exigence d’élégance est pleinement remplie – à ne surtout pas négliger. Cela suppose d’en acheter suffisamment à l’avance.

La réponse la plus avisée est souvent : ça dépend. C’est aussi le cas pour le dresscode Smart Casual : les pochettes de costume sont ici un très bon choix.

Elles remplacent la cravate et permettent de poser des accents personnels. Surtout si l’on n’a pas opté pour un costume, elles ajoutent un élément élégant.

En revanche, l’usage d’accessoires choisis à la légère, comme des ceintures très « hype », est nettement moins « smart ».

Les bijoux comme les bracelets en cuir ou similaires ne sont qu’exceptionnellement appropriés, et alors uniquement s’il s’agit de pièces fines et discrètes.

Règle de base : en cas de doute, mieux vaut s’abstenir. Des touches décontractées supplémentaires ne devraient être ajoutées que si le porteur est, d’expérience, déjà capable d’évaluer ce genre de compromis avec assurance et sens du style.

Même si c’est une entreprise risquée : évalue discrètement la tenue de ta compagnie féminine. Son apparence rejaillira immanquablement sur toi. Les erreurs les plus fréquentes chez les femmes concernent les points ci‑dessous.

La manière dont chacun gère cela demande peut‑être une sensibilité accrue, mais c’est un autre sujet. Pas d’inquiétude toutefois : le Smart Casual fonctionne aussi très bien pour les femmes.

• Ne pas mettre en avant des parties du corps dont la mise en valeur ne correspond pas à l’esthétique généralement admise – même si cela peut conduire à des constats peu agréables.
• Harmonie des couleurs au niveau des jambes : pantalon ou jupe, bas et chaussures doivent être en harmonie, comme c’est le cas pour les chaussettes chez les hommes. Un no‑go absolu serait un contraste de couleur criard entre le vêtement de jambe et les chaussures, par exemple un bas noir avec des chaussures blanches ou très colorées.
• Il en va de même pour les bas. Les bas couleur chair sont, avec des vêtements colorés, un choix élégant et judicieux pour des tenues par ailleurs riches en couleurs. Leur neutralité et leur élégance ne sont pas surpassées, même par un ton identique à celui du vêtement principal.

Les créateurs de mode aiment agrémenter des pièces en soi élégantes de détails qui portent un coup fatal à cette élégance.

Beaucoup de femmes ne remettent plus cela en question lorsque le personnel de vente en rajoute une couche :

Si, par exemple, un blazer par ailleurs élégamment coupé est doté de gros boutons voyants couleur or ou d’autres détails très « chargés », la pièce peut rapidement devenir inadaptée au « smart casual ».

Celles qui n’ont pas encore dû se pencher sur ces questions, par exemple pour des raisons professionnelles, tombent facilement dans ce genre de pièges. Les femmes devraient insister explicitement sur ce point lors de leurs achats et refuser ce type de propositions, même assorties d’explications.

Si une femme souhaite acheter un tailleur dans une boutique classique, on lui présente souvent les ensembles les plus improbables, simplement parce que les tissus du haut et du bas sont identiques.

Celles qui veulent trouver des pièces sobres et de qualité doivent, au final, payer plus pour « moins » – il en va de même pour les chaussures.

Ici aussi, la devise « moins, c’est plus » s’applique, en particulier pour les accessoires qui introduisent trop de contrastes de couleurs, comme

• les foulards,
• les sacs
• et les chaussures très ornées.

Les imprimés sur une robe sont bien sûr autorisés, mais il faut alors ajouter encore moins d’accents et compléter l’ensemble avec beaucoup de retenue.